Un choix cosmétique pour tenter de calmer les riverains de la rue de la Course
Du côté de la rue de la Course, la mairie campe sur ses positions qui en fait n’étaient pas celles du départ et le haut de la rue d’Aviau reste exonéré de tout passage de bus. On se demande qui a assez de poids dans cette portion de rue pour faire avaliser ce partage inégal des nuisances. |
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L’entreprise COLAS qui a débuté les travaux depuis le 26 mai
a transformé rapidement la rue de la Course en un chantier qui pourrait
durer jusqu’au 12 juin mais qui ne change rien au fond de l’affaire car
l’intervention n’est que cosmétique. Cette rapidité a surpris les
habitants du quartier qui sont franchement furieux et pour certains
assez démoralisés. Comme dit le dicton : "les chiens aboient et la
caravane (Colas) passe …"
Devant le silence assourdissant du concert des élus, l’association
Faubourg Traverse (collectif Modibus)
continue son chemin de croix tout en comprenant très bien que les
travaux du tram doivent se faire, mais persiste à vouloir faire prendre
en compte les attentes des riverains de ce quartier jusqu’ici
tranquille. L’itinéraire de déviation des bus apparait de plus en plus
comme un choix politique, et non comme un choix technique ! Les mots ont
été lâchés, certes avec difficulté, par les représentants de la Mairie (Anne-Marie Cazalet et Jean-Philippe Gardere) pendant la réunion du 22 mai dernier organisée par le Médiateur Jean-Charles Bron à la demande de l’association : il n’y a pas eu véritablement d’étude pour arriver à retenir cet itinéraire de déviation. C’est certainement pour cela que la Mairie et la CUB ne répondent pas … car ils n’ont rien à répondre !
Il est quand même très surprenant en ces temps de crise, où chacun est
invité à faire des efforts (ou des sacrifices) pour le bien commun,
qu’autant d’argent public soit dépensé par les pouvoirs publics sans
plus de réflexion : les travaux d’aménagement (reprises de trottoirs et
réfection de la couche de roulement) se monteraient à 750.000€ et les
constats d’huissiers sommaires (2 photos par pièce de façade et notes au
dictaphone) diligentés par la CUB couteraient 200.000€. Contrairement à
ce qui avait été annoncé jusqu’ici, aucune étude de sol n’a été réalisée.
La Mairie affirme qu’il faut faire confiance aux techniciens.
L’ingénieur de la Lyonnaise des Eaux pense que le sol est identique sur
les différents secteurs mais n’en est pas certain. Le réseau n’aurait
pas connu d’intervention depuis 1997 et l’accident de la rupture de la
conduite d’eau en juillet 1988 ne devrait pas se reproduire. Il faut
quand même avoir un curieux sens du bien public pour envisager avec le
plus grand sérieux de faire circuler des bus de 30 tonnes sur une
chaussée limitée à 19 tonnes sans étude préalable. La logique semble
malheureusement identique pour la giration des bus, la sécurité, les
dégâts aux immeubles, les réserves de capacité etc … Personne n’est sûr
de rien mais il n’y a qu’à continuer, on verra bien …
Les riverains du bas de la rue de la Course sont légitimement inquiets
car ils constatent régulièrement des fuites sur le réseau et sentent les
vibrations à chaque passage de camion poubelle. Cerise sur le gâteau :
les ouvriers de la COLAS confirment qu’ils vont mettre en place un
enrobé classique (0,10) et non le produit spécial antibruit et anti
vibration annoncé par la Mairie car en fait ce qui est important c’est
que les pavés sous-jacents ne sont pas enlevés et transmettent toutes
les vibrations au sous-sol. Pourtant l’association qui porte le message
des riverains (plus de 650 signatures de la pétition) a prévenu tous les
élus : 90 mails ont été envoyés aux édiles de la Mairie et de la CUB de
tous bords ! Aucun n’a répondu, ce qui témoigne réellement du fossé qui
se creuse doucement entre les citoyens et les responsables politiques
depuis quelques temps pour ne pas parler d’un profond mépris. C’est
pourquoi l’association Faubourg Traverse, toujours déterminée, a saisi
la Commission d’Accès aux Documents Administratifs (CADA) afin d’obtenir
les documents demandés et compte bien s’adjoindre les services d’un
avocat spécialisé pour contester en Justice les décisions prises
arbitrairement. Quand la négociation n’est plus possible, tous les
moyens sont bons. Petit détail qui n’est pas sans valeur, il semble que
le carrefour entre la rue Catros et la rue Mandron soit très
accidentogène avec une très récente collision et une autre remontant à
un mois.
Vous pouvez faire vos commentaires sur cette page internet ou simplement vous exprimez auprès de Maire adjointe du quartier Chartrons, Grand-Parc et Jardin public : https://www.facebook.com/cazalet2011?fref=nf ou sur le site de la mairie de Bordeaux: https://www.bordeaux.fr/pgContactElu.psml?_nfpb=true&_pageLabel=pgContactElu&classofcontent=pageSpecifique&id=946&idService=1775 |
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